FRÆRIS – Société de conseil en Actuariat
Dans son enquête sur la gestion des données alimentant les calculs prudentiels des organismes d’assurance, l’ACPR constate que le dispositif de contrôle de la Qualité Des Données (QDD) n’est pas suffisamment robuste.
L’autorité relève en particulier que les contrôles de 1er niveau ne sont pas recensés de manière exhaustive, et que les seuils d’acceptabilités ont insuffisamment définis. Au-delà, les outils mis en place par les opérateurs sont sous-exploités …
L’abondance des données disponibles et l’émergence de nouvelles technologies sont un réelle opportunité pour les assureurs. Cette nouvelle donne permet la mise en œuvre de solutions innovantes pour disposer d’une vision client améliorée. Les assureurs doivent ainsi adapter leur stratégie commerciale et enrichir leurs offres en conséquence.
Cette offre s’appuie sur l’identification des moments clés de la vie des clients et aide à proposer au moment opportun les garanties d’assurance adéquates.
Les contrats d’assurance individuels ont fait l’objet de nombreux débats concernant leur résiliation. A la suite de la Loi Châtel, de la Loi Hamon et de l’amendement Bourquin, la Loi Le Gendre est adoptée et mise en application le 1er décembre 2020. Elles affectent les modalités de résiliation de tous les contrats individuels et collectifs en santé.
Aussi, dans un contexte de marché saturé avec des tensions sur les prix, les opérateurs d’assurance se doivent de mesurer et suivre l’attrition des portefeuilles.
La Fonction Actuarielle fait partie des quatre fonctions clés instituées au sein du processus de Gouvernance par la Directive 2009/138 CE (Solvabilité 2) depuis son entrée en vigueur. Les missions de cette fonction sont définies par l’article 48 de la Directive Solvabilité 2 et explicitées dans l’article 272 du règlement délégué UE 2015/35 de la Commission Européenne. Elles aboutissent à la production d’un rapport à destination de l’organe d’administration de gestion ou de contrôle (AMSB) de la compagnie et mis à disposition du régulateur.
Depuis janvier 2018, les caisses de retraites sont soumises à une nouvelle réglementation quant à leur organisation financière.
Ainsi, les caisses doivent non seulement se structurer afin de mettre en place les fonctions permanentes de contrôle des risques et de conformité, mais elles doivent également produire de nouveaux documents à transmettre aux ministres chargés de la Sécurité sociale et du Budget, dont le contenu relève de compétences actuarielles et financières.
Le pilotage d’un régime de retraite par répartition, qu’il soit à prestation définie ou à cotisation définie, met en œuvre des méthodologies actuarielles tout à fait spécifiques et distinctes de celles de l’assurance classique.
Pour de tels régimes, l’anticipation des évolutions futures de la population, des comportements, revêt une importance cruciale pour l’équité du régime dans le temps, voire de sa viabilité.